"Aime-moi moins, mais aime-moi longtemps."

français, français.... '-p

Je viens de l’écrire pour vous… sans le relire je vous l’envoie…

Seul un rayon doré pourrait répandre,
Pendant cette attente, la beauté da ma douleur.
Décoré de pleurs, ce refuge éloigné de ton regard,
Loin s’envole, épris et brutal, en vers sanglots.

Je m’enveloppe, hélas, en cette absence,
Affaiblis, ton image frissonne,
Illusion de mes tristes pensées, si proche.

Un seul espoir, dans cette croisée ou sonnent les sérénades,
Vague d’espoir tremblent et soupirent quelques notes,
Un rythme qui traverse la nuit et me console.

Guidé vers l’éxil, je m’étonne, hélas déjà pris au piège.
Une seule forme me hante ; la solitude de mes lèvres
Se dessine dans le brouillard inépuisable d’une cigarette qui flamboie,
Et mêle aisément mon agonie au cri si fidèle suspendu.

Les yeux fermés parvint enfin la nuit, tout nue, lente et bruyante
Et á peine effleurées tournoient, évasives, mes derniers souvenirs,
Mes doigts s’étendent éperdument le long de ma faiblesse…

André A.